Les 3 piliers d’un nouveau franchisé

Jean-Marc Chaput
Ainsi, j’ai compris que tout homme d’affaires a besoin de la foi dans son organisation, de l’espérance de réussir son entreprise, mais avant tout, il doit réaliser qu’il a besoin des autres pour y arriver : la charité.
Mais tout commence par la foi, la confiance en soi. Entreprendre, c’est prendre entre ses mains, c’est oser signer au bas de la page. Pour cela, il faut pouvoir se dire qu’on est capable. Combien de fois le répètes-tu durant la journée. Cela s’appelle de la confiance en soi. Pas de l’arrogance qui te pousse à crier que tu es le meilleur. Non! De l’assurance.
La première question à te poser : crois-tu en toi? La deuxième : crois-tu à ta bannière? La troisième: crois-tu aux produits que tu offres, aux services que tu rends? Si non, pourquoi es-tu là avec ton enseigne?
Puis, il y a le deuxième pilier, l’espérance. Te vois-tu réussir?
L’espérance, est l’art de regarder en avant, de savoir que tu vas passer au travers des difficultés, c’est rêver tellement grand qu’aucun sacrifice à faire ne peut te faire reculer malgré les sarcasmes les rires, malgré les « cela pourra jamais fonctionner! » « tu perds ton temps » « vas-tu gagner ta vie avec cela ». Le regretté Pierre Falardeau disait : » On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part. »
Toi, vas-tu loin? Rêver grand ne veut pas dire que le succès sera aux portes dans les prochaines semaines. C’est savoir rêver par étapes, par petits pas, agir dans tous les petits détails tous les jours, réaliser l’importance de chaque virgule, de chaque point dans l’opération quotidienne .
Le rêve, c’est ce qui donne un sens à toute ton activité. Une vie réussie, on le réalise vraiment lorsqu’on a trimé dur et qu’on a la chance de regarder en arrière pour voir tout le chemin parcouru! L’espérance, c’est de savoir que tu as un rêve et qu’il s’agit pour toi de partir à sa réalisation.
La troisième vertu, c’est la charité, le souci de l’autre, mettre l’épaule à la roue. L’autre est important, ce sont les employés, tes partenaires qui font en sorte que sa roule. La charité, c’est le respect, ne pas juger inutilement, prendre le temps d’expliquer clairement les opérations à faire, mais c’est aussi écouter avec les deux oreilles, avec empathie, tâchant de se mettre à sa place.
La charité, c’est avoir le client en tête, faire en sorte qu’il se sente chez lui, un sourire, un bonjour, c’est lui donner l’impression qu’il est seul avec toi.
Le client, est la raison d’être de ton entreprise. Combien de compagnies ont appris à leur dépend le sens de cette grande vérité. Le client d’abord n’est pas une simple phrase lancé comme cela : c’est toute la raison d’être de ton organisation. Enlève les clients, et tu ne seras plus en affaires. Voilà combien la charité, l’autre est important!
Mais ces trois grandes vertus absolument nécessaires à qui veut se lancer en affaires sont tout-à-fait inutiles si on ne part pas. Il faut passer à l’action.
Il faut cesser d’avoir la « zézette » hésiter, attendre que toutes les circonstances soient favorables pour commencer, c’est attendre à l’infini! Car : « Il y a quelque chose de pire que de ne pas réussir, c’est de ne pas essayer ».
Tu commences quand ta franchise? Aujourd’hui! Tu pourras alors appliquer les trois vertus, la foi, l’espérance, la charité et peut-être le succès te sourira. Mais au moins, essaie pour voir << sacrafice >>!
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