Tout dépend du secteur et de la franchise qui répondent aux besoins du futur investisseur-franchisé. La rentabilité certes constitue un des critères essentiels à considérer. Entre autres, le franchisé potentiel ne doit pas oublier ou sous-estimer, dans son cheminement d’acquisition, l’importance reliée à la qualité de l’équipe de gestion du franchiseur choisi, laquelle devra lui sembler, hors de tout doute, responsable et digne de confiance. Le franchisé, dans sa démarche, doit considérer d’autres sources d’informations non négligeables, telles que les franchisés existants et les différents professionnels compétents en ce qui concerne l'évaluation du CONTRAT du franchiseur et les chiffres avancés par celui-ci. Il ne faut pas oublier qu’une fois le contrat signé, il deviendra très difficile d'y changer quoi que ce soit. Il est de la responsabilité du futur investisseur-franchisé de s'assurer de bien comprendre le contrat proposé avant d’y apposer sa signature.

Le démarrage d’une franchise dépend de facteurs multiples, notamment de l’étape de départ. Après avoir choisi son secteur (service, détail, restauration, automobile, etc.). il faut sélectionner son franchiseur. Ensuite, s’il y a lieu, car tout dépend de la nature exacte du concept, l’un des choix essentiels pour démarrer repose sur la localisation future de votre franchise. Il peut s’agir, par exemple, d’un pignon sur rue ou d'un kiosque dans un centre commercial. Sauf exception et autres considérations, le temps moyen peut être de 3 À 12 MOIS.

Les redevances sont la principale source de revenus du franchiseur. D'autres sources légitimes de revenus sont aussi possibles selon le secteur d’activité. Les REDEVANCES, s’il y en a, peuvent être fixes ou au pourcentage. Ces sources de revenus servent non seulement à la bonne gestion du réseau de franchises, mais aussi au support continu du franchiseur ainsi qu'à la recherche et au développement.

Une microfranchise est tout simplement une franchise dont le coût est moindre! Mais le contrat signé est le même que celui d’une franchise.

La microfranchise est la réponse du franchisage aux besoins des TA (Travailleurs Autonomes) ou à la mode des entreprises à domicile. Le coût est généralement très bas, mais là encore, tout dépend du secteur choisi. Actuellement, sur le marché québécois, certaines entreprises sont de par leur essence des microfranchises. D’autres microfranchises sont des concepts de franchise revus ou adaptés par le franchiseur afin d’être accessibles à de plus petits marchés.

Dans le contrat de franchise, Il est généralement reconnu qu’une franchise est un accord légal entre deux parties ou entreprises distinctes incorporées et indépendantes qui sont le franchiseur et le franchisé. En fonction des règles établies par le franchiseur, le franchisé, pour une période prédéfinie, aura le DROIT d'exercer des activités commerciales sous une marque de commerce, selon une recette et un territoire bien précis, et cela, généralement contre une redevance (ou autre forme de rémunération).

Un contrat de franchise dure en moyenne 10 ans. Il est toutefois renouvelable avec ou sans frais, pourvu naturellement que l’option soit prévue par le franchiseur et que les critères de renouvellement inscrits dans le contrat soient clairs et respectés.

La réponse à cette question va bien au-delà de la nécessité absolue d’avoir la capacité d’investissement personnelle de départ.

En premier lieu, il est de la responsabilité du futur investisseur-franchisé de se faire bien conseiller.

Par ailleurs, la personnalité du candidat est une caractéristique souvent prise en compte dans le choix du franchiseur. Si aucune expérience en affaires n’est requise en amont, il doit, tout de même, avoir le goût du risque, ainsi que l’envie de s’impliquer là où sera implantée sa franchise. Il sera soumis, autant que le franchiseur, aux règles et aux risques inhérents au marché.

Enfin, même s’il est prouvé que la franchise représente moins de risque que d’être à son compte, le candidat doit être consciencieux, professionnel et ouvert à l’idée d’être encadré et formé par le franchiseur. D’ailleurs, le franchisé, s’il veut réussir, doit être prêt à apprendre en tout temps!

Il est effectivement plus facile d'obtenir du financement en franchise. Par exemple, le programme PFPEC du gouvernement fédéral d’aides aux Petites Entreprises, garantit à l’institution financière, selon les critères d’aide financière, le risque du financement.

Pour en savoir plus : www.ic.gc.ca/pfpec

Notez que le plus souvent, le processus de financement est largement facilité pour le candidat car il est fréquent que le franchiseur ait déjà négocié une entente pour tout son réseau de franchisés avec au moins une banque ou institution financière.

Le marché offre, dans une moindre mesure, des franchises existantes qui répondent effectivement à des besoins plus spécifiques. Dans certains cas, il s’agit, par exemple, du départ à la retraite d’un propriétaire qui n’aurait pas trouvé de relève dans sa famille. Dans d’autres, c’est un futur investisseur-franchisé qui souhaite trouver un emplacement proche de son domicile.

Votre approche, dans ce cas, doit être sensiblement la même que pour une nouvelle franchise et n’oubliez pas de vous faire bien conseiller. Le choix du secteur d’activité ainsi que du franchiseur sont toujours primordiaux. En effet, même si vous décidez d’acheter le commerce d’un franchisé, il est de votre intérêt de connaître le franchiseur! La question est ici, pour le futur franchisé, d’évaluer le niveau de risque ou de sécurité que l’achat d’une franchise existante représente.